Le couple est aujourd’hui perçu comme la simple addition de deux personnes. Une femme et un homme, deux hommes ou deux femmes forment ainsi une communauté. L’objectif de ce couple, avant que d’être un partage d’amour, est pour la société une mise en commun d’intérêt dans un but d’organiser la vie au quotidien, la transmission ou la constitution d’une communauté plus grande, j’entends par la une famille.
Lors des thérapies de couple que je peux mener nous voyons bien sur des couples qui vont mal, qui se déchirent ou qui ne se parlent plus.
A chaque début de thérapie, je commence par des explications mathématiques : trois archétypes de couples que l’on peut identifier facilement, 1+1=1 le couple fusionnel, c’est ma moitié, il est tout pour moi, nous ne faisons qu’un …, 1+1= 2 le couple moderne, qu’ils vivent ensemble ou pas ils sont deux individus et le commun est réduit au minimum, comme deux vies parallèles qui ne se rencontrent jamais vraiment…, et enfin le couple que j’essaye de valoriser dans mon travail, 1+1= 3, les deux individus du couple, et le couple lui même, chacun ayant la nécessité de vivre son propre épanouissement, et le couple peut être ici considéré comme un individu a à part entière.
L’entité « couple » a une naissance, une période équivalente à l’enfance, l’adolescence, l’âge adulte, une vieillesse et une mort. Ces périodes là ne suivent pas nécessairement la vie des deux individus formant ce couple. Nous voyons bien que la mort d’un couple est parfois plus prompt que la mort des deux composants, de même nous constatons parfois qu’il existe une histoire du couple avant même que celui-ci soit né, l’approche trans-générationnelle est en cela particulièrement interessante.
La démarche d’une thérapie de couple est pour moi d’aligner ces trois entités, ces trois individus à part entière, lorsque c’est possible bien entendu.
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